Communication de Philippe Carabasse.
Jeudi 16 Février 2022, dans le cadre du Débat d’Orientation Budgétaire, l’agglopôle, sous la présidence de François Commeinhnes, opte pour une augmentation du taux de la fiscalité directe locale pour l’ensemble des communes du Bassin de Thau.
En pleine récession, dans le contexte d’une crise majeure avec une inflation galopante notamment sur les énergies, c’est une hausse de 2,33% (2022) à 4,10% de la Taxe Foncière sur les résidences principales. A cette hausse il faut également ajouter l’évolution forfaitaire des bases fiscales estimée à 7,1% en 2023. Au bas mot une augmentation médiane de 200 euros !
A l’exception des élus de Mèze, des élus du groupe divers droite et des élus du groupe minoritaire de Sète, aucune objection ou interrogation sur la pertinence de cette hausse n’a été émise par les autres élus communautaires dans le cadre du débat d’orientation budgétaire.
Les arguments présentés par François Commeinhes s’appuient sur les ressorts habituels, à savoir les prévisions alarmistes inévitables de coupes sombres dans les domaines éducatifs, culturels, sportifs. Mais qu’en est-il des dépenses dispendieuses, ou dont la pertinence peut interroger ?
Aux différentes interventions a été opposée systématiquement l’ambition du territoire ! Pour ma part je préfère donner la priorité à l’ambition pour les habitants du territoire. Ne pas augmenter leurs charges fixes déjà suffisamment importantes est, me semble-t-il, un acte politique majeur et un signal de responsabilité. L’agglopôle doit se recentrer sur ces compétences obligatoires et amorcer les restrictions budgétaires afin de ne pas peser inutilement sur les budgets des administrés du territoire.
J’appelle chaque habitant-e, chaque citoyen-ne, chaque contribuable à interpeller dans chaque commune de notre territoire, leurs maires et représentants au sein du conseil communautaire afin de les convaincre de ne pas voter cette augmentation des taux de la fiscalité locale au prochain conseil communautaire prévu le 6 avril 2023.