Pour 2022, souhaitons la fin des feuilletons judiciaires !

Tribune parue dans Notre Agglopôle Magazine – Janvier/Février 2022

François Commeinhes vient d’être condamné pour délit de favoritisme dans l’affaire de l’attribution des marchés des plages privées (« paillotes »). Il a donc été reconnu, qu’en tant que maire de Sète, celui-ci n’a pas respecté la loi encadrant la procédure d’attribution, portant atteinte au principe de liberté d’accès et d’égalité des candidats dans les marchés publics, et favorisant du même coup un des membres de sa famille.

Il s’agit de faits vieux de 10 ans, et on ne peut que regretter le délai avec lequel s’exerce la Justice, dû au manque de moyens que dénoncent d’ailleurs magistrats, greffiers et avocats en cette fin d’année 2021. Néanmoins, sa peine de 10 mois de prison avec sursis et 8 000 € d’amende permet à tous d’évaluer la gravité des faits.

Nous partageons l’indignation voire la colère des citoyens, qui ne cessent de constater des dysfonctionnements dans la gestion de la ville et de l’agglomération. Les trois derniers rapports de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) ont révélé des risques de conflits d’intérêts, des fonctionnements opaques voire des irrégularités dans la gestion de l’Office HLM, de la ville de Sète et de la SA ELIT. D’autres affaires ont déjà fait l’objet d’un traitement judiciaire, comme récemment à la tête du centre funéraire. Et d’autres sont en cours, l’association Anticor ayant saisi il y a quelques mois le procureur de Montpellier à propos des rémunérations irrégulières d’agents de la ville et de l’agglo, dont l’ancien Directeur Général des Services. Dans toutes ces affaires, la chaîne des responsabilités et la question de la transparence et du contrôle doivent être posées.

Pour 2022, souhaitons que les enseignements de ces feuilletons judiciaires soient tirés pour enfin garantir une gestion vertueuse des services publics et de l’argent public. Nous vous adressons également nos meilleurs vœux, de santé bien sûr, et de concrétisation de tous les espoirs que vous portez.

Nul n’est au-dessus des lois !

Tribune parue dans Sète.fr – Janvier 2022

Le maire a été sévèrement condamné pour délit de favoritisme (10 mois de prison avec
sursis et 8 000€ d’amende). Même s’il se pose la possibilité d’un appel, nul ne saurait sous-
estimer la gravité des faits.


Le dénuement de la Justice l’a conduite à juger avec une lenteur préjudiciable à tous, des
faits vieux de 10 ans, commis lors du 2ème mandat du maire, qui en est aujourd’hui à son
4ème


Nous partageons la colère des Sétois qui voient l’image de notre ville abîmée par cette série de dysfonctionnements graves, hier à la tête du funérarium, aujourd’hui de la mairie elle-même.

Nous posons la question de la chaine globale de responsabilités de ces dysfonctionnements depuis longtemps et sur le fait qu’ils ont été repérés par des services extérieurs et non par ceux de la ville. C’est inquiétant.

Cela s’ajoute à un quotidien où le maire s’arroge des indemnités maximales et des frais de
bouche exorbitants, mais privatise et précarise le service public.

Comme nous ne cessons de le demander depuis plusieurs mois, il faut vite retrouver le chemin d’une gestion vertueuse de la ville et de l’agglo. Cela commence par la nécessité de
suivre toutes les observations de la Chambre Régionale des Comptes pour Sète, la SA ELIT
et l’OPHLM, si l’on ne veut pas que Sète continue à faire la une de la chronique judiciaire.

En ces temps troublés, nous vous adressons nos meilleurs vœux pour 2022 et d’abord de
bonne santé, mais aussi d’épanouissement personnel et collectif !

Solidarité !

Tribune parue dans Notre agglopôle Magazine – nov-déc 2020

À l’heure où nous écrivons cet article, une nouvelle période de confinement démarre. Les causes en sont multiples mais notre gouvernement n’a pas anticipé cette 2ème vague annoncée: pas d’augmentation du nombre de lits de réanimation, pas de recrutement ou de formation accélérée de personnels soignants, une gestion catastrophique de la politique de test, de traçage et d’isolement, une pénurie de vaccins antigrippaux par manque d’anticipation des besoins.

Notre territoire est aussi impacté : augmentation du nombre de malades et saturation des possibilités d’accueil annoncée, personnels soignants épuisés, absences non remplacées, manque de personnels…. Notre économie locale, déjà affaiblie par le premier confinement, relevait doucement la tête grâce à l’embellie de l’été, mais sera à nouveau en difficulté. Commerces, restaurants, cafés, lieux culturels, thermes, conchyliculture… : l’impact social de ce nouvel épisode de crise s’annonce dur pour l’emploi et les entreprises. Le chômage grandissant risque d’accentuer les inégalités sociales déjà existantes, les situations de mal-logement et de malnutrition.

Les collectivités -Agglo, Département, Région- ont été présentes pour amortir le choc économique des entreprises et des artisans. Elles ont soutenu la population par des aides financières, le maintien des services publics et des allocations sociales. Le rôle des collectivités territoriales de proximité s’est révélé fondamental pour traverser la crise. Nous continuerons à impulser et soutenir dans notre agglo toutes les formes d’aides humaines et financières au service de la population. Nous serons particulièrement vigilants au soutien des populations les plus fragiles, aux actions menées aux côtés des acteurs œuvrant dans les champs de l’aide alimentaire, du logement social et de l’hébergement d’urgence. Nous encouragerons toutes les initiatives solidaires portées par les habitant.e.s. Notre seul mot d’ordre politique en ce temps difficile : la Solidarité!

Les élu.e.s de Thau Ensemble

Sète : l’économie avant l’humain ?

Tribune parue dans Sète.fr – Octobre 2020

L’école Colbert ferme. L’école Buisson perd un enseignant. Sète manque d’élèves. La ville ne compte plus assez de familles avec enfants. Avec une population en baisse (43300 sétois), les + 75 ans sont plus nombreux que les – 15 ans, et seuls 18.000 habitants ont – 45 ans ! La ville vieillit à grande vitesse.

Le Tout Tourisme et la spéculation immobilière privilégient les arrivants aisés, souvent retraités, et des logements dédiés aux estivants. 33% des sétois de – 40 ans sont sous le seuil de pauvreté. Sans accès aux logements et sans emplois durables, ils fuient la ville. Le projet de l’entrée EST est décisif. Il mobilise les dernières réserves foncières. La mairie prétend “rééquilibrer” la ville avec 1.800 logements dans un premier temps. Est-ce bien sûr ? Si 25% sont dédiés aux logements sociaux, le reste attirera de nouveaux retraités aisés et sans enfants. Où seront l’équilibre et l’utilité de ces immeubles ? Ce projet dédié aux familles manque d’écoles, d’équipements sportifs, de parcs. Pire, les 2 piscines, les lycées, les stades, les tennis, le skatepark, la plage, sont situés 3 à 6 km plus loin ! D’où risque majeur : le centre-ville asphyxié par les voitures et 3 futurs parkings neufs, sur-engorgé par 2000 nouveaux véhicules, permettra-t-il le transit des nouveaux arrivants ? Des anciens ? Sans pistes cyclables, ni voies réservées aux bus, ni projet de mobilité structuré depuis 18 ans ?

Il est urgent de repenser Sète pour les habitants, et non pour l’argent.

Les élu.e.s d’Ensemble pour Sète

Pour un tourisme responsable !

Tribune parue dans Notre agglopôle Magazine – sept-oct 2020

L’été dans un contexte particulier, s’achève et s’ouvre sur l’après saison, période propice à la réflexion. Nous sommes à la croisée des chemins et face à un écosystème touristique de plus en plus complexe et transformé, nous devons innover pour trouver des pistes originales pour concilier de façon plus forte le développement de nos territoires et l’accueil des touristes.

Pensons un tourisme ancré dans la transition écologique et des pratiques responsables bénéfiques aux habitants de nos territoires. Un tourisme sobre en carbone est possible, il passe par l’évolution des mentalités et des savoirs autour de l’information, la formation et l’accompagnement des professionnels. Il nous faut agir pour un tourisme responsable. Depuis quelques années, le tourisme de masse inquiète, une circulation asphyxiée, les effets négatifs des plateformes numériques de locations saisonnières, des concentrations irrégulées. Il est encore temps de proposer des solutions.

Agissons pour la santé de nos populations qui expriment leur mécontentement notamment contre la pollution et les nuisances engendrées par ce sur-tourisme, il est temps de l’écouter, de s’attaquer aux excès du tourisme de masse. Il ne s’agit pas de s’affronter aux touristes ou aux travailleurs du tourisme, il est plutôt question de s’en prendre à un tourisme irrespectueux de notre population et de notre environnement. Redonnons aux habitants le goût et la possibilité d’être touristes sur leur propre territoire. Tournons le dos à un positionnement qui chercherait sa raison d’être dans une seule logique éco-touristique, redonnons du sens et des valeurs à notre tourisme, un tourisme bienveillant et qui préserve les milieux et les cultures, une destination dont les habitants sont les premiers acteurs décidés à inventer collectivement un nouveau tourisme afin qu’elle devienne celle qui incarne le mieux l’hospitalité, l’échange et le partage.

Les élu.e.s de Thau Ensemble

Mobilités et urbanisme, une démarche de développement durable pour Sète

Une interview à vélo de Véronique Calueba et Sébastien Denaja, accompagnés des candidats et sympathisants de la liste « Ensemble pour Sète ». Pour comprendre comment il est possible de promouvoir les mobilités douces, et remettre l’urbanisation au service des habitants, y compris les plus démunis…

https://lemouvement.info/2020/06/08/video-veronique-calueba-mobilites-et-urbanisme-une-demarche-de-developpement-durable-pour-sete/

Déambulation à vélo

Ce matin, Véronique Calueba, Sébastien Denaja et les candidats de la liste « Ensemble pour Sète » ont rallié le centre ville à vélo, depuis la plage de Villeroy.

Accompagnés de citoyens, ils ont voulu rappeler la place essentielle des mobilités douces (vélo, marche…) dans la politique écologique qu’ils mettront en place pour #Sète.

Cette déambulation fût aussi l’occasion de s’arrêter devant différents chantiers en cours au bord de mer, et de s’interroger sur l’utilité de telles constructions, destinées par nature à de nouveaux arrivant aisés, alors que la ville manque de logement abordables pour ses habitants les plus démunis.