Plan Local d’Urbanisme – Modification simplifiée n°9 -Bilan de la mise à disposition, évolution du dossier et modalités d’une nouvelle mise à disposition du public

Intervention de Laurent Hercé – vidéo de l’intervention / 5ème intervention

Cette histoire de logement social et de logement libre est intéressante. Il faut cependant rappeler que l’on parle là uniquement de 70 % de logements sur Sète. Car, les 30% de logements restants ne sont ni l’un ni l’autre, ce sont des logements vides. Et le député Lopez-Liguori est le seul député RN qui a voté la loi que j’évoquais dans la 1ère délibération (lire ici), qui permet d’affecter des quartiers à usage de logements d’habitation. Il est parti à Agde, où 75% des logements sont des logements vides. Donc, là-bas, il n’y a que 25% du parc locatif qui se divise entre logement social et logement libre. Cette discussion, nous pourrions l’éviter, en récupérant simplement les logements vides, qui sont dédiés à la spéculation, à la location saisonnière.

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Intervention de Laura Seguin – vidéo de l’intervention / 4ème intervention

je souhaite savoir quelle réponse vous allez apporter à l’agglo, qui bien qu’ayant donné un avis favorable », a émis des réserves (lire ici) au sujet de cette modification du PLU, en vous demandant de différencier dans le texte les termes accession sociale et logement locatif social, en précisant « l’article doit indiquer 25% minimum de logements réalisés à l’échelle de la ZAC Entrée est, seront dédiés à des logements locatifs sociaux » . Elle demande cette distinction pour ne pas amalgamer les choses et pour ne pas vous laisser dire que 48% de logements de la ZAC Entrée est, sont des logements sociaux. C’est pourquoi l’agglo vous le rappelle. Enfin, la loi SRU est actuellement vidée de sa substance, si je comprends bien, par le gouvernement Macron, que vous pouvez saluer, car cela correspond à votre vision politique du logement.

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Intervention de Sébastien Denaja –vidéo de l’intervention / 3ème intervention

Le débat parait caricatural, car la question n’est pas de savoir si on fait du logement social ou de l’accession sociale. Il faut faire les 2. J’ai en tête une conversation avec un retraité de 75 ans qui perçoit une retraite de 900€, et qui est payée par 5 caisses différentes (200€, 300€…). A son âge, il ne pourra pas acheter. Nous avons à Sète une population âgée, avec des petites retraites souvent en dessous du minimum vieillesse, et pour ces personnes-là, il faut permettre l’accession à un logement social. Pour les jeunes, avec des perspectives, offrir un accompagnement d’accession à la propriété. Tenir compte de la réalité de cette ville, où 12000 sétois vivent seuls, donc la charge du loyer est assumée seul. On en connait tous ici, des personnes dans la difficulté.

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Intervention de Laura Seguin – vidéo de l’intervention / 2ème intervention

Il me semble que nous ne sommes pas du tout dans la réalité qui est que le taux de pauvreté, le taux de chômage fait que beaucoup de gens ne peuvent pas accéder à la propriété et qu’il faut donc continuer à proposer des logements sociaux et des alternatives à l’accession, qui pour eux est impossible. La faible rotation dans les logements sociaux prouve que les gens y restent très longtemps, ce qui signifie qu’ils n’ont pas les moyens de partir. Dans le document présenté, l’agglo donne un avis favorable, certes, mais souligne les nombreuses imprécisions et incohérences dans le règlement. Ce qui signifie, que ces imprécisions peuvent permettre à des promoteurs de développer uniquement des produits commerciaux, en précisant « laissent le choix aux promoteurs de proposer du logement social ou accession sociale ». Pour l’Entrée est, les 25% prévus par la loi, sont laissés au choix des promoteurs de proposer l’un ou l’autre. Ce flou permet aux promoteurs de proposer des produits qui leur sont rentables.

Plan Local d’Urbanisme – Modification simplifiée n°9 -Bilan de la mise à disposition, évolution du dossier et modalités d’une nouvelle mise à disposition du public

Intervention de Véronique Calueba – vidéo de l’intervention / 1ère intervention

On revient à la 1ère délibération, et la transformation de logements à destination des familles. Dans cette délibération vous voulez prioriser le parcours résidentiel et l’accession à la propriété, ce qui est une bonne chose. En revanche, une grande partie de la population ne peut pas accéder à la propriété en raison de revenus financiers faibles. Il faut donc des proposition pour tous. Vous voulez stabiliser le parc de logements sociaux et développer le logement intermédiaire accessible à la propriété. Cela signifie un arrêt, ou à tout le moins, un frein à la production de logements sociaux. Je continue d’affirmer, qu’au vu du nombre de gens en demande de logements sociaux, avec le taux de précarité à Sète, il faut encore produire des logements sociaux pour arriver aux 25% prévus dans la loi. Il faut en revanche diffuser cette production à tout le territoire pour éviter la concentration sur le triangle Sète, Balaruc, Frontignan et continuer à y prendre part, car des gens veulent habiter à Sète. Alors, favoriser l’accession à la propriété, oui, mais en stabiliser la production de logements sociaux, non. Le nombre de demandes de logements sociaux en attente, est une grossière erreur qui ne répond pas aux besoins des sétois. .

Indemnités des élus

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo de l’intervention / 3ème intervention

En réponse à Mr Caselli – question posée : pensez-vous qu’en tant que conseiller régional délégué à l’Europe et à l’international, il est pertinent de se rendre à Bruxelles ? sans réponse directe. Alors, je pense qu’en tant que conseiller régional délégué à l’Europe et à l’international, quand la Présidente de Région lui demande de représenter la région à Bruxelles, là où se prennent un certain nombre de décisions. Mes dépassements, traçables, sont payés par la région Occitanie.

Indemnités des élus

Intervention de Laurent Hercé – vidéo de l’intervention / 2ème intervention

Nous avions demandé à Mr Commeinhes de nous présenter la justifications de ses frais de bouche, suite à la jurisprudence de la mairie de Paris (Mme Hidalgo devait présenter ses notes), mais nous n’avons jamais eu la communication de ces documents. Nous concernant, nous conseillers municipaux d’opposition, nous ne percevons pas un centime. J’ai été présent à l’ensemble des conseils municipaux, et lorsque je terminerai ce mandat, avec un calcul du temps de présence et de travail de préparation, au regard de conseils qui durent parfois 6heures, j’aurais travaillé au minimum 170 heures en conseils, et avec mon travail à l’extérieur, il faut savoir que j’aurais travaillé 2 mois gratuitement.

Indemnités des élus

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo de l’intervention / 1ère intervention

je trouve effectivement que les indemnités des élus sont indispensables pour les mettre à l’abri des tentations, notamment la corruption. En revanche, les 20 000€ de frais de bouche alloués au maire de Sète sans justification sont excessifs, surtout ne cette période, et ils pourraient être réduits de moitié, car sur un mandat, aller au restaurant dépenser 120 000 €, ça me parait beaucoup. Oui aux indemnités légales des élus, non à 20 000€ de frais de bouche qui, a l’époque étaient cumulés à 20 000 € à l’agglo, ça ait 40 000 € par an. ensuite, le maire de Sète peut aller au restaurant, inviter le Préfet ou des autorités, et inscrire cette dépense dans le budget sur une ligne identifiée, car les frais de bouche ne nécessitent même pas de justification. C’est prévu par la loi, mais on pourrait se passer de frais de bouche aussi excessifs. Enfin, on parlait tout à l’heure de la cantine à 1€ et là, on nous dit que le maire de Sète a besoin de 20 000€ par an pour aller au restaurant, et ça fait réfléchir.

Accueil de Loisirs – Périscolaire, de restauration scolaire et de Loisirs Sans Hébergement – Adoption d’un règlement

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo de l’article / 3ème intervention sur le sujet

C’est toujours regrettable quand on représente l’intérêt général de dire qu’on représente une « cible » ou une partie de l’électorat. Je m’adresse à tous, quels que soient leurs revenus, quelle que soit leur position sociale, car la position de maire invite à s’élever au-dessus des contingences électorales. Sur ce débat de fond qui concerne tout type de politique publique, quand on décide que ce n’est pas l’usager qui paie, c’est le contribuable. Là c’est un choix politique qui fait que la différence de prix entre 1€ et ce que vous versez à Sodexo, c’est ceux qui paient des impôts qui la subissent. Et c’est aussi des classes moyennes. N’étant pas dogmatique, je ne me suis pas encore fait de religion, mais plus il y a d’enfants qui mangent un repas équilibré par jour, mieux c’est. J’attends vos chiffres, j’attends vos analyses. Et pour tous les sétois qui écoutent, quand ce n’est pas l’usager qui paie, c’est le contribuable. Ce débat vaudra aussi pour les usagers des bus. C’est un débat de fond. Par ailleurs, il reste à poser à Sète, la question de la qualité des repas. Les retours faits par les enfants, c’est que ça n’est pas très bon. Sodexo, fournit aussi les repas dans les prisons. Donc à Sète, nos enfants sont nourris par la même entreprise qui fait à manger à Villeneuve lès Maguelone (prison entre Sète et Montpellier). Je pense que dans beaucoup de villes, choisir une cantine qui est approvisionnée par une cuisine centrale, maitrisée par la puissance publique, donne souvent des gages de meilleure qualité. En élevant le débat, car avant de parler à un public ou à un autre, on parle aux contribuables sétois. Cette mesure est inquiétante vu la dérive des finances publiques de la ville, car en 6 ans, la majorité ici présente a augmenté la dette de 35%, la portant à + de 95M€, au regard de ce chiffre, c’est difficile de se dire que c’est une mesure opportune et cela obère les capacités à se porter sur d’autres choix dans d’autres domaines.

Accueil de Loisirs – Périscolaire, de restauration scolaire et de Loisirs Sans Hébergement – Adoption d’un règlement

Intervention de Véronique Calueba – vidéo de l’article/ 2ème intervention sur le sujet

Je voudrais rappeler à notre assemblée, que cette mesure de repas à 1€ dans les écoles, est une mesure totalement démagogique et électoraliste, parce-qu’auparavant les tarifs étaient en fonction des revenus(4€ et 1.15 €). Là, même les gens avec des revenus confortables paient 1€, au détriment de familles aux revenus très modestes. Ce sont les premiers, les gagnants de cette mesure car, leur économie est importante, contrairement aux plus modestes. Il faudrait aussi regarder de près, parmi les 10 enfants nouvellement inscrits, la CSP de leurs parents.