Tarifs Eau Potable au 1er janvier 2025

Intervention de Véronique Calueba et Laura Seguin – vidéo en fin d’article – Vous pouvez visionner les interventions de Mr Baeza, Maire de Mèze et Mr Graine, conseiller municipal de Mèze, suivies des échanges dans leur intégralité, en fin d’article.

Cette délibération a suscité de nombreux débats. A Sète, une baisse des tarifs a été votée dans une délibération précédente, ce que nous saluons, même si le cadeau fait aux sétois à l’approche des élections est un enjeu de taille. Dans cette délibération, nous constatons une hausse des tarifs de la régie publique pour la ville de Mèze à hauteur de 20% en 4 ans. Vous voulez tuer la régie ? Affirmer que la régie a un cout énorme ? Nous assistons à un spectacle dégoutant de ce qui est mis en place pour la régie de Mèze. il est préférable d’ajourner cette délibération devant les chiffres incohérents de la commission cycle de l’eau et la délibération présentée aujourd’hui.

Véronique Calueba

Laura Seguin

Mr Baëza et Mr Graine

Renouvellement de la délégation Eau Potable ou Syndicat d’Adduction d’Eau Potable de Frontignan, Balaruc les Bains et Balaruc le Vieux

Intervention de Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Nous sommes toujours pour un retour en régie publique de l’eau potable – Lors du dernier conseil communautaire, nous avons appris qu’un bureau d’études allait proposer  différents scénarios de gestion mais cette réflexion associera-t-elle des élus, des associations, des particuliers ? car il s’agit d’une expertise et ne doit pas être une décision politique sans concertation. Tout le monde peut s’emparer de cette question sur les choix à mettre en place pour définir le cahier des charges de ce bureau d’études.


 

Délégation de service public de production et de distribution de I’eau potable de la ville de Sète

Intervention de Véronique Calueba et Laura Seguin – vidéo en fin d’article

Cette nouvelle tarification est bienvenue, c’est un point que nous défendions depuis longtemps, au travers des tarifs différenciés, mais il y a introduction d’un surcout lié aux abonnements. Le choix d’un tarif différencié pour les professionnels, que vous affirmiez impossible à mettre en place, est aussi devenu possible

Au sujet de la demande récurrente des associations, la question de l’ouverture de la salle Marquès pour accueillir les sans-abri.

Intervention liminaire de Laura Seguin, Sébastien Denaja, Sébastien Andral et Véronique Calueba – vidéo en fin d’article (ensemble des échanges).

L’hébergement d’urgence a interpellé l’assemblée communautaire pour trouver des solutions. De nombreuses réunions et rencontres ont eu lieu, mais aucune réponse n’a été apportée. La salle Marquès n’est toujours pas ouverte et Sète se défausse sur les associations, le 115 ou la préfecture.

Communiqué suite aux échanges en conseil municipal sur le manque d’hébergement d’urgence pour les personnes sans abris

Laura Seguin – Conseillère Municipale et communautaire

Interpellée sur le manque d’hébergement d’urgence pour les sans-abris et la nécessité d’ouvrir une salle alors que le froid s’installe, Mme Gizardin, adjointe à l’action sociale, reconnait elle-même qu’elle fait la même réponse depuis 10 ans : tous les dispositifs d’accueil existent à Sète via les places d’hébergement d’urgence du SUS (Solidarité urgence sétoise), qui compterait selon elle « 3 à 6 places » complémentaires qui « n’ont absolument pas eu à être ouvertes cette année ni l’année dernière ». Le dispositif ne serait donc « pas complet » selon ses propos, et c’est la raison pour laquelle la ville de Sète ne prend pas la décision d’ouvrir la salle Marques située à côté du SUS, pourtant prête, équipée de 10 lits, de douches et sanitaires, pour accueillir les personnes sans-abris alors que le froid s’installe…

Ce n’est pas du tout le constat dressé par un collectif de 8 associations de Sète et du bassin de Thau défendant le droit au logement et œuvrant contre l’exclusion et la précarité, qui connaît très bien ces problématiques puisque ses membres sont au contact quotidien des personnes sans-abris, via les maraudes notamment. Ils parlent bien de saturation des structures d’accueil, 80% à 90% des demandes d’hébergement d’urgence ne trouvant pas de réponses. C’est même écrit dans l’État des lieux des acteurs de la veille sociale du Bassin de Thau (décembre 2024) rédigé par le SIAO34 (Service intégré de l’accueil et de l’orientation de l’Hérault) :

  • 400 appels/j en moyenne au 115
  • bilan depuis le début de l’année 2024 : 468 personnes différentes ont appelé le 115, 61 personnes différentes ont été hébergées – ça fait donc 87% de personnes qui n’obtiennent pas de réponse positive à leur demande d’hébergement.

Comment expliquer qu’on réponde au mieux à 20% des demandes d’hébergement d’urgence, mais qu’on considère que le dispositif n’est pourtant « pas complet » ? Nous n’avons pas eu de réponse…

On a les moyens de mettre quelques personnes de plus à l’abri, il faut le faire ! Il faut ouvrir cette salle, mettre davantage d’agents à disposition pour les besoins d’accompagnement médico-social, davantage de budget pour les repas, les vêtements d’urgence…. Mme Gizardin dit ne pas le faire par « sens aigu de l’argent public ». Manifestement ce sens aigu c’est celui qui justifie des dépenses faramineuses pour un parking qui prend l’eau et qui ne sera utile qu’aux plus fortunés et aux touristes, mais qui refuse un centime de plus pour la solidarité envers les plus vulnérables !

Les rapports sur l’eau potable

Intervention de Véronique Calueba -2 vidéos en fin d’article

La comparaison avec une régie publique de l’eau est impossible, mais on voit quand même que ce sont les délégataires qui sont servis les 1ers. Détails chiffrés , de performances, de rendement, renouvellement des réseaux et de pertes ds la vidéo avec un point important sur le tarif de reventes du m3 (acheté 0.29€) – quelle explication à cette culbute, toujours facturée au consommateur? Ensemble des échanges et nécessité d’avoir un débat sur le meilleur mode de gestion de la ressource en eau

Au sujet de la LGV et plus particulièrement le transit des trains.

Intervention de Sébastien Denaja – vidéo en fin d’article

Appel à plaider pour que davantage de trains intercités s’arrêtent à Sète, car ces trains ne marquent pas suffisamment en gare de Sète, comme à Béziers ou Montpellier.… il faut aussi développer cette mobilité ferroviaire et l’offre qui y est inhérente.